Vita da fotografo

My Photographic work view by Olympus Passion Magazine

  • date
  • 9 September 2019

Récemment, j’ai découvert l’incroyable travail du photographe français Nicolas Pascarel. Je vous conseille de lire son interview ici ( https://www.olympuspassion.com/2019/05/10/la-photographie-autrement-photography-otherwise/) ou de visiter son site web (www.pascarelphoto.com). J’étais simplement ébloui par ses images si authentiques, si spontanées. Les yeux sur ses portraits sont pénétrants, les photographies véhiculent sentiments, et sensations. On peut presque entendre le bruit de la pluie, sentir les odeurs, la chaleur, l’humidité. Le travail de Nicolas nous emmène dans ces lieux et ces époques. Ses galeries ne sont pas simplement une jonction d’images, mais une histoire racontée à travers des photographies, dans laquelle le facteur humain se distingue. Nous pouvons constater qu’une attention particulière est accordée à tous les sujets photographiés, un chose impossible à réaliser par quelqu’un qui passe le plus clair de son temps à l’équipement et aux réglages techniques. Dans ses photographies, les horizons ne sont pas toujours alignés, ces questions sont absolument secondaires au message qu’il entend transmettre.
Le Web et les réseaux sociaux regorgent de photographies techniquement parfaites, symétriques, avec des horizons dessinés par des règles avec toutes les informations conservées dans les ombres résultant de la fusion de multiples expositions. Tout est parfait, sauf que ce sont des photos absolument ennuyeuses et stériles. Mais ce n’est sûrement pas le cas du travail de Nicolas Pascarel. Chaque photo capture quelque chose qui retient nos yeux, que ce soit par la personne photographiée, le lieu, la situation, l’attention particulière accordée à la lumière, oui à la lumière! Que ce soit la lumière chaude d’une fin d’après-midi à La Havane, le soleil direct d’un matin à Maputo ou même les néons de Saigon. La lumière joue un rôle clé dans ses photographies.
À première vue, dans ses images, il y a quelque chose de peu commun, un cadre ajouté, une vignette, des couleurs saturées pas tout à fait fidèles à la réalité. Mais quelle est la réalité? Le détail et les couleurs avec lesquelles une photo est prise? Ou les expériences acquises là-bas, sur le terrain, dans le monde réel, avec des personnes authentiques? Photographie après photographie, cette esthétique unique se répète, devenant un style à part entière et assumée. Et honnêtement, plutôt sympa.

Alors, comment les photographies de Nicolas ont-elles été prises après tout? Je lui ai demandé et il m’a répondu qu’il utilisait l’Olympus Filtre Pinhole, avec le cadre ajouté directement dans l’appareil photo. Attends quoi??? Oui, c’est exact, Pinhole Art Filter, avec le cadre ajouté directement dans l’appareil photo, sans autre recadrage. Mais… Mais… alors, qu’en est-il de tout ce que j’ai dit plus tôt à propos de Art Filters? Cette erreur du passé d’Olympus, qui a été transmise à de nouvelles générations d’appareils photo pour une raison inconnue, ou très probablement en raison de l’obstination de son conseil d’administration, a été mal comprise par l’ensemble de la communauté photographique du monde entier. Les filtres artistiques Je pensais que seul un utilisateur novice essayerait, juste une fois dans sa vie et simplement pour satisfaire sa curiosité.

Et bien… le travail de Nicolas parle pour lui-même et sa qualité est indiscutable. Et il est sans aucun doute un professionnel avec des décennies d’expérience, animant des stages photos internationaux avec des retours impressionnants de la part des participants. Au fil des années et en raison de l’émergence des appareils photo numériques, les stages photo ont toujours été très centrés sur les problèmes les plus techniques, sur les paramètres, sur la compréhension de l’appareil photo… Mais Nicolas, au contraire, cherche dans ses stages à se concentrer sur les histoires, les expériences, à donner aux participants un peu de son expérience de vie. Et ceci est très important pour que quelqu’un puisse construire un portfolio solide, cohérent et somme toute, intéressant. C’est vraiment ça d’être professionnel.

Hugo Pinho
Olympus Passion Magazine, Septembre 2019



© Nicolas Pascarel 2017